Première rencontre (en ligne) entre acteurs de la Santé au Travail de l’Université Côte d’Azur.

La santé au travail est au cœur de l’actualité des organisations et de la communauté scientifique, en particulier dans le contexte de crise sanitaire lié à la COVID 19.

La première Journée de la Santé au Travail d’Université Côte d’Azur , organisée à l’initiative de la Fédération de Recherche sur les Interventions en Santé (FRIS), avait pour objectifs de :

  1. Mettre en évidence les différentes approches scientifiques des relations entre santé et travail ;
  2. Présenter différentes actions en faveur de l’évaluation et de la promotion de la qualité de vie au travail (mises en œuvre par l’Université Côte d’Azur et le CHU de Nice) ;
  3. Interroger différentes orientations de recherche pour favoriser l’accompagnement scientifique de dispositifs de prévention innovants.

Runsphère a participé activement à cette journée d’étude au travers d’échanges multiples auprès des différents acteurs. Cette émulation nous a permis d’envisager de nouvelles pistes dans la mise en œuvre de nos pratiques et des solutions apportées, dans un objectif d’amélioration continue. Cela se traduit d’ores et déjà par le déploiement de solutions plus dynamiques, plus fiables et scientifiquement validées pour nos clients. 

Pour une approche collective et pluridisciplinaire de la Qualité de Vie au Travail

Dès la première conférence du Professeure Jeoffrion Christine (spécialisée en psychologie sociale et psychologie du travail) : les grandes orientations de la journée étaient posées.
Cette journée est basée sur des approches collectives, dynamiques, positives et pluridisciplinaires dans le but d’améliorer la Qualité de Vie au Travail (QVT).

Dans son exposé, elle retrace l’histoire de la prévention, en mettant en évidence la manière dont les entreprises ont évolué :

  • En commençant par la prévention des risques physiques dans les années 1990,
  • Puis par la prévention des Risques Psychosociaux (RPS) dans les années 2000,
  • 2010 voit naturellement émerger la Qualité de Vie au Travail (QVT), appuyée en 2011 par l’article de Gilbert et collaborateurs qui va venir valider l’évaluation du Bien-être psychologique au travail.

La Professeure Jeoffrion Christine a illustré ses propos à partir d’une recherche-action menée en collaboration avec Airbus Nantes. Cette étude s’est intéressée aux rapports existant entre management, performance et bien-être au travail. 
Ainsi, à partir de cette recherche, Jeoffrion Christine met en évidence le fait que les liens entre management, performance et bien-être au travail reposent sur quatre facteurs : (1) la confiance, (2) l’autonomie, (3) le sens au travail et (4) la participation aux prises de décisions. (Ce sont des facteurs également mis en évidence par Ahearne et collaborateurs en 2005). 
De même, les résultats de cette étude mettent en lumière le caractère indispensable de la dimension relationnelle au travail.

Tout au long de cette journée, les présentations vont conforter l’idée que la Qualité de Vie au Travail est et doit être envisagée comme un levier incontournable dans le cadre de l’amélioration de la Santé au Travail.

Les avantages de la formation et de la communication dans la démarche de qualité de vie au travail

Le professeur Dirk Steiner, Directeur du LAPCOS, a présenté quelques-uns de ses travaux, notamment une étude publiée en 2019 et intitulée : La justice organisationnelle comme levier pour promouvoir la qualité de vie au travail. Dans cette étude, il met en évidence l’impact bénéfique de la formation des managers sur la perception subjective du stress.

Parmi les retours d’expériences, le professeur Christian Pradier, Chef de service du Département de santé publique du CHU de Nice, a présenté quelques initiatives de promotion de la Qualité de Vie au Travail, déployées au sein de sa structure. 
Le principal frein à ses différentes initiatives est : la communication. Un frein qu’il avait déjà soulevé dans une de ses publications, en février 2020.  Il avait déjà évoqué cette difficulté de communication en 2018, lors d’un congrès portant sur la promotion de la santé.

Quelques indicateurs de la SQVT (Santé et Qualité de Vie au Travail)

Cette journée a abordé également des thèmes de prévention et d’amélioration de la SQVT dans le contexte de la crise sanitaire actuelle.
Nous avons particulièrement remarqué les nouvelles perspectives d’intervention présentées par Edith Galy, Professeure en Ergonomie, au Laboratoire d’Anthropologie et de Psychologie Cliniques, Cognitives et Sociales. 
En 2017, un de nos consultants (Jean-Noël Amato) a collaboré avec elle lors du congrès « présent et futur de l’ergonomie ». Leur collaboration  s’est poursuivie en 2019 et en 2020 lors de travaux portant sur la réduction des nuisances sonore dans les bureaux et la validation de la norme NF S31-199.

Dans sa présentation, la Professeure Edith Galy revient sur plusieurs indicateurs :

  • Psychologiques,
  • Neuro-cognitifs,
  • Psycho-sociaux,
  • Situationnels : conditions de travail, degré d’exposition …

L’ensemble de ces indicateurs a pour objectif de mesurer les déterminants du burnout des soignants dans le contexte de la crise sanitaire de la COVID 19. Rappelons que le burnout ou syndrome d’épuisement professionnel est une conséquence des Risques Psychosociaux (RPS) selon l’INRS
Notons également qu’en 2019, un français sur trois, dans le secteur privé, déclarait avoir déjà fait un burn-out au cours de sa carrière, selon le baromètre Malakoff Médéric Humanis « Santé et qualité de vie au travail, 2019 ».

Perspectives de recherches appliquées dans la santé au travail

La première Table ronde, animée par la Professeure Fabienne d’Arripe-Longueville, Co-Directrice de la Fédération de Recherche sur les Interventions en Santé (FRIS), posait la question suivante : Quelles perspectives de recherche sur les relations entre santé et travail ?
Les chercheurs qui ont participé, ont tous évoqué la pertinence d’approches pluridisciplinaires, transdisciplinaires et participatives

Les conclusions de cette première table ronde montrent également un gap entre le monde académique et la réalité terrain.
Véronique Van de Bor (Vice-Présidente de l’Université Côte d’Azur, en charge de la politique sociale, égalité, diversité) et Guillaume Barra (Responsable service prévention hygiène et sécurité de l’Université Côte d’Azur) se sont demandés  « Le confinement peut-il faire émerger des leviers d’amélioration de la Qualité de Vie au Travail ? ». 
Ils se sont fait accompagner par l’ANACT dans leur démarche QVT.
La première enquête (2018-2019), présentant un taux de participation de 65,4%, met en évidence deux principaux facteurs de risque : (1) des relations dégradées & (2) une charge de travail importante. 
Une seconde enquête menée 2020, après le premier confinement, souligne les conditions de travail à distance comme étant le principal point de vigilance. 
Les conclusions de ces enquêtes sont (1) qu’il est nécessaire de pérenniser la démarche d’évaluation et développement de la QVT et (2) qu’il est nécessaire de s’adapterd’agir et d’être accompagné.
Selon ces deux conférenciers, le levier le plus important d’amélioration de la QVT pendant la période de confinement fut le développement du management à distance au travers de webconférences, d’ateliers, de séminaires en ligne, du télétravail …

Runsphère :

L’ensemble des retours d’expériences de cette journée ont mis en évidence l’impact bénéfique sur la performance et le bénéfice social d’approches similaires à celles proposées par Runsphère, c’est-à-dire des approches participatives, dynamiques et pluridisciplinaires.

D’après le professeur Christian Pradier, le principal frein à la Qualité de Vie au Travail est : la communication. C’est également un obstacle que notre entreprise prend en compte dans ses interventions. Nous proposons de le dépasser avec une approche pluridisciplinaire, intégrant pleinement des spécialistes de la communication. 

Runsphère utilise des déterminants scientifiquement validés et similaires à ceux présentés par la Professeure Edith Galy
En complément, dans le cadre d’une approche préventive du burnout, notre structure est en mesure de proposer un accompagnement individuel au travers d’un bilan de compétences. Ce dernier, permet de faire le point sur sa carrière et d’envisager, éventuellement, de nouvelles pistes d’épanouissements.

Nos expertises…  

Les différents intervenants ont évoqué la transformation digitale, lors de la table ronde animée par la Professeure Fabienne d’Arripe-Longueville. Une problématique sur laquelle nous sommes reconnus comme experts.

En conclusion de la première table ronde, les participants ont parlé d’un gap entre le monde académique et la réalité terrain.  Ce défi, nous nous employons à le surmonter et à le dépasser en agrandissant nos équipes. Nous constituons un véritable collège d’experts d’horizons différents ayant tous en commun le désir de contribuer à l’épanouissement et au bien-être des salariés au travail.
Dans notre démarche de progression et d’excellence, Runsphère s’intéresse de près aux leviers d’amélioration de la Qualité de Vie au Travail. Au travers de notre expertise dans l’accompagnements aux changements, nous sommes en mesure de proposer une démarche d’amélioration de la QVT et de la performance individuelle et collective personnalisée au client. Précisément, celle-ci est activeadaptéeoptimisée et ajustée à la réalité du terrain tout en mixant intelligemment et de façon synergique différents outils scientifiquement validés. 

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